Attaque fasciste : le silence de la municipalité d’Angers

, par  UCL49

Moins de 280 signes... Le trumpisme aurait-il fait des adeptes en cette bonne terre angevine  ?
280 signes... C’est bien suffisant au regard de la situation scandaleuse.
Des locaux municipaux vandalisés, des livres, des écrits, des drapeaux, détruits par le feu comme au temps que tout un chacun ne croyait plus revoir.
Des signes, certains en servirent à profusion comme ces références néonazies.
Cet autodafé, acte de foi envers l’idéologie nazie, vous en saisissez la portée Monsieur le Maire  ?
En moins de 280 signes, un groupe identitaire a envoyé un signe, un seul signe, celui de l’inacceptable.

Nous ne nous contenterons point de ce bref exercice médiatique qui cache soit votre embarras soit une acceptation inconsciente ou consciente de la situation.
La période avant la montée du nazisme en 1933 n’a pas conduit tous et toutes aux mêmes conclusions... et on nous rejoue le même scénario.
Nous constatons par voie de presse que la municipalité d’Angers n’accorde pas plus d’intérêt que cela à l’évènement. En effet pour elle, c’est de l’ordre de l’évènementiel. La douceur angevine... accouche d’une douleur angevine.
Il est plus que temps d’opposer une réponse forte à ces sombres individus.
Le groupe de l’Union Communiste Libertaire 49 entend dénoncer ce déni de réponse de la Municipalité d’Angers.
Inacceptable... Ignominieux...
Les mots sont de vous, Monsieur Le Maire, votre propos et l’insignifiance de votre attitude aussi. Vous auriez dû vous déplacer pour constater et apporter un signal fort de réfutation de ce groupe identitaire. La brièveté de votre propos signifie d’autant plus que vous avez dépêché une escouade de policiers municipaux, pour évacuer l’Étincelle au titre d’une occupation soi-disant illégale. Tiens, tiens, les identitaires évoquaient un squat  !
Décidément Monsieur le Maire vous êtes plus prompt à empoisonner la vie de certaines associations qu’à résoudre le problème de l’existence d’un local néofasciste et néonazi en plein centre - ville.
Depuis pas mal de temps nous dénonçons certains faits qui prouvent la bienveillance municipale vis-à-vis de ce groupe identitaire. La presse locale s’est fait l’écho de ces agissements.
Un tweet...
On se moque de qui ! Et pourquoi pas invoquer la responsabilité de l’ultragauche  ? C’est très tendance à droite.
Votre Municipalité, si au fait de la vidéo-surveillance, au point d’en mettre partout même près de l’Alvarium, ce lieu de ramassis d’identitaires, a-t-elle prospectée les caméras alentours pour avoir l’identité des responsables de ce saccage  ?
Le groupe de l’Union Communiste Libertaire 49 n’attend pas grand-chose de votre municipalité et nous croyons que c’est réciproque.
Qu’elle espère de nous nulle compromission pour assurer cette endormissante douceur qui vous sied si bien.
Nous combattrons résolument ce fascisme revendiqué et nous appelons l’ensemble de la population à ne pas se laisser endormir par de pseudo propos citoyennistes que vous ne manquerez pas de tenir en dénonçant les extrémismes comme vous l’avez insidieusement fait dans votre mémorable tweet.

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Dernier communiqué de l’Étincelle :

Coup de pression municipal : un drôle de timing

Alors que notre local a été la victime d’une attaque de la part de néonazis, alors que la Grande Ourse a été expulsée et ses habitant·es jeté·es à la rue, la mairie d’Angers continue de mettre la pression sur celles et ceux qui s’opposent à l’extrême droite.Hier vendredi 22 janvier, en fin de matinée, la Police municipale a été envoyée à l’Étincelle pour des raisons soi-disant administratives. En réalité l’objet de cette visite imposante (comme en témoignent la photo montrant le nombre de policiers municipaux et nationaux mobilisés) n’était autre que de mettre la pression sur les militant·es de l’Étincelle, solidaires de la Grande Ourse. Oui nous prêtons une partie de notre local à nos camarades de la Grande Ourse pour y entreposer une partie des affaires qu’ils et elles ont du déménager en catastrophe jeudi matin.

Par ailleurs, l’attitude de la mairie et des pouvoirs publics, préfecture en tête, dans le cadre de l’attaque que nous avons subie nous interroge. Nous avons le sentiment que tout n’est pas mis en œuvre pour retrouver les auteurs de cette attaque, alors que nous avons apporté un certain nombre d’éléments concrets aux enquêteurs.
Pire, la réaction de la mairie qui, dans un tweet laconique, semble nous renvoyer dos à dos avec les néonazis et ne condamne que du bout des lèvres en usant le qualificatif de « cambriolage » ce qui est en réalité une attaque politique contre notre lieu, nous révolte.

Nous sommes aujourd’hui plus que jamais en droit de s’interroger sur ce que que font la mairie, la préfecture et la justice contre la montée en puissance de l’extrême droite radicale dans notre ville. Le silence complaisant des institutions est assourdissant. Il est grand temps que tout cela cesse.

Afin de préparer la riposte notez déjà dans votre agenda que l’Étincelle les collectifs et associations qui la composent, ainsi que de nombreuses autres structures lancent un appel à rassemblement samedi 30 janvier prochain. Le lieu et l’heure vous seront communiqués ultérieurement.

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